Paris, le 04 février 2019
Nikolay Storonsky, CEO de Revolut, dévoile ce jour son intention de monter une task-force mondiale en charge de sécuriser des licences bancaires, de crédit et de trading, et avec pour priorité le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Cette approche est une première dans le monde de la fintech, et la scale-up en hypercroissance Revolut souhaite créer un précédent en obtenant ces licences tout autour du monde.
La nouvelle équipe sera responsable de l’ensemble des démarches et des contacts avec les décideurs, partenaires et régulateurs afin de mener à bien l’exécution des étapes requises pour l’obtention de ces licences. Cela permettra à Revolut d'accélérer son plan d’expansion mondiale et de se rapprocher de l’objectif de devenir une banque vraiment globale.
“Monter une telle équipe ne sera pas facile, mais nous cherchons des candidats avec une expérience passée dans l’obtention de licences bancaires ou de trading, relativement techniques et confortables à l’idée de travailler dans un environnement très dynamique,” déclare Nik Storonsky, fondateur et CEO de Revolut.
La première phase de recrutement se concentrera sur le coeur de l’équipe Global Licensing, autour d’un(e) Capital, Liquidity and Financial Modelling Manager, d’un(e) Licence Business Planning Manager, d’un(e) Licence Project Manager for Banking, d’un(e) Licence Project Manager for Trading et enfin d’un(e) Global Head of Licence Operations. Cette structure d’équipe dédiée uniquement à l’obtention de licences permettra un passage à l’échelle rapide, alors que Revolut débute son expansion mondiale cette année.
Avec une licence bancaire européenne obtenue fin 2018 et près de 4 millions de clients, Revolut continue sa forte croissance et à prendre des parts de marché aux banques traditionnelles.
Avec la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne le 29 mars, Revolut porte également une attention croissante aux débats sur le Brexit, qui pourrait affecter le déploiement de sa licence bancaire européenne au Royaume-Uni.
“Le Brexit complique évidemment un peu les choses, mais rien que nous n’ayons anticipé. C’est en prévision du Brexit que nous avons fait les démarches et obtenu une nouvelle licence d’établissement de monnaie électronique ainsi qu’une licence bancaire dans l’Union européenne. Elles viennent s’ajouter à la licence de monnaie électronique britannique que nous avions déjà, la prochaine étape étant d’obtenir une licence bancaire au Royaume-Uni,” précise Emmanuel Boulade, responsable de la communication de Revolut.
“Pour ce qui est des talents, nous n’observons pas de désintérêt pour le Royaume-Uni avec des candidats qui ne souhaiteraient plus se relocaliser à Londres. Nous militons proactivement auprès du gouvernement sur la création d’un visa spécialisé pour les ingénieurs et data scientists de haut niveau, afin de leur faciliter les démarches. Si le Royaume-Uni souhaite rester la capitale européenne de la tech, il faut faire en sorte qu’il soit rapide et simple pour les talents de se relocaliser,” déclare Nik Storonsky.
Si la priorité est mise sur l’obtention de licences au Royaume-Uni et aux USA, l’équipe Global Licensing aura vocation à s’agrandir afin d’obtenir des licences dans tous les nouveaux pays que visera Revolut, et permettra à l’entreprise de devenir à la fois une banque et un courtier dans de multiples marchés à l’international.