Depuis novembre 2018, l'opérateur historique a abandonné la commercialisation de la téléphonie fixe sur le Réseau Téléphonique Commuté (RTC) au profit de l'IP (Internet Protocol). Mais attention, la fin du RTC ne signifie pas la fin du réseau cuivre ADSL/SDSL. La fin du RTC représente une opportunité pour les entreprises qui souhaitent intégrer de nouvelles communications unifiées et services associés : Cloud, visioconférence, partage de documents, etc. Autant d'outils qui permettent aux collaborateurs d'échanger et de travailler sur site ou à distance, seul ou à plusieurs grâce à des moyens répondant à leurs besoins et à ceux de l'entreprise.
Quelle est la prochaine étape ?
Le dernier trimestre 2019 sera marqué par l'arrêt de la production des lignes T0 (lignes Numéris) sur la métropole. L'impact de cette étape est important, car il obligera les entreprises à migrer sur des solutions de types IPBX (on-premise ou Cloud). En 2021, les premières fermetures de lignes seront réalisées par lots. L'année suivante, le deuxième lot interviendra pour fermer d'autres lignes, et ce, progressivement jusqu'à 2025 minimum.
Attention à bien anticiper
Les entreprises doivent se préparer à cette transition dès aujourd'hui. En effet, la fin du RTC associée à la mutation du réseau cuivre ADSL/SDLS vers le réseau FO (FFTH/FFTE/FFTO) participe à l'accélération du développement des offres de téléphonie et de communication unifiée en mode Cloud. En 2018, 20 % des entreprises ont opté pour une solution en mode hébergé, elles n'étaient que de 6 % il y a un an.
Au-delà du téléphone, le RTC englobe de nombreuses communications : téléassistance, appels d'urgence (parking ou encore ascenseur), terminal de paiement, lignes d'urgence, etc. Autant de métiers que de personnes concernées directement ou indirectement. La fin du RTC a entamé sa première étape, il est encore temps d'anticiper.
Par Mickaël LAPORTE - Directeur Branche Opérateur, Cloud & Datacenter chez Foliateam