Titre: Knack 2 (24/11/2017 Par Nic007)
Knack revient dans une préquelle.
Développé par SIE Japan Studio, Knack 2 met en scène un petit golem vivant dans un univers futuriste, où les humains et les gobelins se mènent une guerre incessante pour le contrôle d'une mystérieuse énergie, contenue dans d'étonnantes pierres magiques laissées en héritage par une civilisation disparue. Knack est d'ailleurs lui-même alimenté par l'une des ces reliques, et possède un pouvoir unique, celui d'absorber de nombreux éléments. L'ingestion d'artefacts permet de retrouver de la santé, tandis que les autres matériaux lui permettent de grandir de plus en plus, tout en profitant des caractéristiques des-dits matériaux (verre, fer, glace, etc). Bref, ce deuxième épisode se déroule en réalité avant le premier et revient sur la guerre entre humains et golems. Chaque niveau débute donc par un Knack assez minuscule pour se terminer en un mastodonte, et cette fois, le personnage peut changer de taille à volonté. Les matériaux assimilés ont un léger impact sur la physique (la glace fond au soleil, le fer est sensible au magnétisme, le bois peut prendre feu), mais vous ne serez jamais totalement libre de vos mouvements.
Le titre profite d'un mode deux joueurs en coopération, le second participant (sur une même console) peut se joindre à tout moment à l'action. Un peu d'aide ne sera d'ailleurs pas du luxe tant la difficulté est parfois ahurissante pour une production familiale (certains adversaires peuvent éliminer Knack en un seul coup). Qui plus est, l'aventure est incroyablement répétitive, avec des couloirs et des couloirs d'ennemis à repousser, et les points de sauvegarde sont très éloignés les uns des autres. On compte un arbre de compétences, mais son utilité apparaît toute relative.
Une réalisation à la hauteur ?
D'un point de vue technique, Knack 2 présente un graphisme en progression depuis le précédent volet. Les décors sont assez colorés et variés (montagne, désert, ville, etc), les effets spéciaux s'avèrent bien gérés, mais les personnages apparaissent toujours aussi peu charismatiques. Sur PS4 Pro, deux options sont disponibles, soit monter la résolution en 1800p soit conserver le 1080p (mais avec une animation qui grimpe à 60fps). On retrouve une meilleure gestion des ombres et des sources lumineuses, mais la différence n'est pas non plus colossale entre les deux machines. L'animation reste plutôt fluide sur PS4 standard, malgré quelques passages sous les 30fps et des déplacements assez patauds du personnage, tandis que la jouabilité répond bien aux commandes même si la caméra fixe ne garantit pas toujours une bonne visibilité de l'action. Bien sur, le titre peut se pratiquer sur PlayStation Vita grâce à la fonctionnalité Remote Play, un outil toujours très appréciable.
Knack 2 affiche une bonne dizaine d'heures de jeu, soit une durée de vie très correcte. Néanmoins, il est difficile de trouver à quelle cible s'adresse ce produit. Les enfants seront rapidement décontenancés par la difficulté beaucoup trop élevée du jeu, tandis que les joueurs spécialisés risquent de ne pas apprécier l'univers trop acidulé. La bande son s'avère assez convaincante dans l'ensemble, tout comme les doublages français du jeu.
VERDICT
Au final, Knack 2 est à peine meilleur que son prédécesseur. Le jeu progresse quelque peu sur le plan technique (surtout sur PS4 Pro) mais il souffre toujours d'une grande répétition de l'action et surtout d'une difficulté en dents de scie pas vraiment adéquat pour une production familiale.