Un jour de folie, vous vous décidez à vous acheter une DV-Cam. N'ayant pas trop de moyens, vous prenez la moins chère, à son époque, un Samsung VP-D80. Après quelques heures d'apprentissage, de jeu et de test en tout genre avec toutes les options, ca y est, vous avez la main et vous êtes en route pour faire pleins de beaux reportages de vacances.



Seulement voila, la vie est ce qu'elle est, et le matériel n'est pas aussi éternel que ce que l'on voudrait penser, ce DV-Cam aura eu une période de vie très courte, 2 ans de bons et loyaux services avant de décider de ne plus afficher qu'une masse de tâches blanches informes.

Renseignements étant pris, je me rends finalement compte que la réparation, éventuelle, s'effectue sur base forfaitaire par des partenaires à Samsung et que cela coûte pas moins de 250EUR. Sur un caméscope qui avait un prix public de 500EUR il y a 2 ans, c'est évidemment décourageant.



N'écoutant que mon courage, je me décide donc de me punir de DV-Cam pendant quelques mois et de garder ce bon vieux VP-D80 pour un article de bricolage, un DV-Cam comme vous ne l'avez jamais vu! L'engin étant assez complexe, il méritera au moins 2 articles, le premier se bornant à simplement décrire la bête alors qu'elle n'est encore qu'en un seul morceau.

Le voici, le DV-Cam, un Samsung Digital Camcorder VP-D80. Un joli petit bijou qui fonctionnait pas trop mal, avec, il va de soit, enregistrement sur K7 DV et un connecteur 1394 pour permettre de récupérer les films sur l'ordinateur.



En plus d'avoir un écran TFT assez large, comme la plupart des caméscopes, ce modèle grand public a aussi une visée pour permettre de filmer dans des environnements trop agressifs. J'avoue que j'étais dubitatif, mais lorsque je me suis retrouvé en plein soleil, j'étais content d'avoir ce module de visée car l'écran TFT n'était plus très visible.



Il y a aussi un mode photo, mais avec un CCD qui n'atteint même pas le million de pixel, les photos sont réellement d'une piètre qualité. Certaines webcams peuvent d'ailleurs avoir des photos mieux réussies que ce qu'il est possible ici.

Voyons donc voir d'un peu plus prêt au niveau ergonomie. Le bouton de zoom est assez souple sans être trop brusque, ce qui peut permettre de modifier légèrement son zoom lorsqu'on est en train de filmer sans que l'effet ne soit trop vomitif, un bon point. Dommage par contre que le bouton de photo soit si proche de celui du zoom, il m'est arrivé par mégarde de faire une photo alors que je voulais simplement me repositionner sur le bouton du zoom.



Le bouton latéral pour le contrôle de la caméra est plutôt sympathique. Bien placé pour le pouce, on s'habitue assez vite à une utilisation de tous ses petits doigts en même temps, le majeur étant lui sur le bouton du zoom. On remarque le petit bouton vert de sécurité pour éviter que les maladroits coupent la caméra alors qu'ils sont en train de filmer. Pas si mal donc, l'ergonomie de cette petite bête!



Niveau chargement de la K7 DV, l'accès au compartiment n'est pas très aisé car il faut en retourner la caméra et l'ouverture du compartiment semble un peu légère.



Pour les distraits, le compartiment se referme automatiquement lorsque l'on a remis la K7 en place, il ne faut donc pas pousser comme une brute pour refermer le tout. Quand on voit d'ailleurs le nombre de moteurs et de pièces pour permettre l'utilisation d'une K7, je comprends que l'arrivée des DV-Cam sur mémoire flash ou sur microdrive devrait enfin permettre d'alléger ces DV-Cam et d'en réduire les pannes mécaniques.

Tout n'étant pas rose, le caméscope lui, ne fonctionne plus du tout, pas de chance, la photo suivante en étant le symptôme plutôt flagrant. La grosse tâche blanche étant, si je me souviens bien, une vue sur la ville de nivelles, mais j'ai encore du mal à distinguer les habitations.



Voici donc ou on en est, un caméscope décédé, et un tournevis qui le démange, mais il vous faudra encore un peu de patience pour lire la suite de ce petit article dédié à ce VP-D80.