Ma Pension pour Animaux 2 est la pseudo suite de Mon Hôtel de Luxe pour Animaux 3D, paru il y a plus de deux sur Nintendo 3DS. La maire d'une petite ville, Madame Laverdure, vous propose de gérer une pension pour animaux. Comme c'est original tiens. Le concept ne s'embarrasse donc pas de la construction de l'établissement, il suffira en effet de suivre un pseudo scénario dicté par la console. Le titre impose tout de même quelques objectifs précis à tenir (satisfaire les clients, proposer de nouvelles activités), et vous êtes entièrement tenu par la main tant certaines actions apparaissent quasi-automatisées. Comme dans les Sims, plusieurs éléments sont à surveiller, notamment la faim, l'activité, l'hygiène, la sociabilité et le confort. Petite originalité cependant : Outre les chats et les chiens habituels, vous pourrez accueillir des rongeurs, des oiseaux, et même des chevaux. En dehors de la pension, il sera possible d'effectuer quelques achats en ville, et aller rendre visite à Madame Laverdure si vous êtes perdu dans la partie.

Sur le plan purement technique, Ma Pension pour Animaux 3D offre un graphisme lisible, mais la 3D polygonale manque cruellement de précision et n'est clairement pas à la hauteur des productions 3DS actuelles. En outre, les déplacements du personnage sont loin d'être une sinécure, la jeune fille que vous dirigerez ayant davantage l'aisance d'un poids lourd que de la Princesse Peach. La 3D stéréoscopique n'apporte strictement rien à la partie, pas étonnant qu'un gros sticker 2DS soit présent sur la jaquette principale. Les possibilités offertes restent assez limitées puisqu'on se retrouve rapidement à devoir effectuer les mêmes actions encore et toujours mais dans des lieux différents. A noter enfin, une compatibilité StreetPass pour rencontrer de nouveaux animaux.

VERDICT

Ma Pension pour Animaux 2 manque singulièrement de charisme pour espérer s'imposer dans un segment ô combien encombré sur Nintendo 3DS. Non seulement la prise en main est assez lourde, mais la répétition des tâches se fait vite sentir, et la réalisation manque singulièrement d'attrait pour écarter les plus jeunes de Pokémon X/Y.