Call Of Duty premier du nom s'était facilement imposé comme la référence des FPS sur PC ayant pour background la seconde guerre mondiale. Face à ce succès Activision se décide à sortir une suite à son best-seller, en gardant bien entendu les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus tout en rajoutant des innovations qui feront plaisir aux fans.
Premier constat le jeu a subi une refonte graphique. Même si elle n'est pas visible de prime abord, c'est seulement après quelques minutes de jeu que l'on s'aperçoit de la prouesse faite par les développeurs : les textures sont plus fines et plus détaillées, les visages sont beaucoup plus expressifs mais ce sont surtout les effets divers du jeu qui impressionnent : explosions, fumées, flammes sont reproduites avec un réalisme qui risque d'en séduire plus d'un, à condition d'être doté d'une bonne configuration. Autre point fort du jeu : l'ambiance, qui était déjà le fer de lance du premier Call Of Duty, est également mise en avant dans ce deuxième volume. Les environnements du jeu plongent immédiatement dans l'enfer de la guerre, de la Normandie en passant par Stalingrad et l'Afrique du Nord, on s'y croirait tellement les lieux sont fidèlement reproduits. Mais c'est surtout la partie sonore du titre qui impressionne, le doublage et les bruitages étant d'une grande qualité, tout comme les musiques qui collent parfaitement à l'action. Du tout bon, donc, de ce côté du jeu.
Niveau innovations, Call Of Duty 2 apporte quelques nouveautés par rapport à son prédécesseur. Déjà, la barre de vie a disparu, mais cela ne vous rend pas invincible pour autant. Lorsque vous serez surexposé aux tirs ennemis, l'écran prendra une couleur rouge et un message vous indiquera que vous êtes blessé. A ce moment il faut impérativement se mettre à couvert sous peine de voir apparaître l'écran Game Over. Cette manière assez curieuse de gérer notre énergie nous oblige à agir de manière réfléchie et à ne pas foncer dans le tas, surtout dans les modes les plus difficiles du jeu. En effet de son côté l'intelligence artificielle est plutôt bien faite, les ennemis réagissent au quart de tour dès que vous êtes dans leur champ de vision et n'hésitent pas à venir vous attaquer violemment au corps à corps lorsque vous êtes près d'eux. Il vous faudra souvent plus d'un tir pour venir à bout des troupes du 3ème Reich, et chose amusante, même lorsque l'on croit avoir tué un soldat ennemi, il tente parfois dans un dernier souffle de vous tirer quelques balles alors que vous avez le dos tourné. Une petite nouveauté viendra toutefois vous aider lorsque les ennemis sont en nombre : la grenade fumigène. Une fois lancée, elle dégage une fumée telle que vous pourrez aisément progresser sur le champ de bataille ou venir attaquer l'ennemi au corps à corps, sans vous faire remarquer .
Call Of Duty 2 prend bien entendu place pendant la seconde guerre mondiale, et se compose de trois campagnes à parcourir dans n'importe quel ordre : Stalingrad, la classique Normandie et l'Afrique du Nord. Trois lieux bien entendus très différents dans leurs décors mais aussi dans le type de missions proposées. Ainsi le combat urbain sera très présent dans la campagne de Stalingrad, tandis que le background de la campagne en Normandie sera bien plus champêtre, et enfin du côté de l'Afrique du Nord vos aptitudes à conduire les tanks seront mises à l'épreuve dans le désert brûlant. Mais dans l'ensemble les missions du jeu offrent une action assez variée bien qu'un peu trop scriptée et linéaire. Toutefois lors de certaines missions il sera possible de gérer plusieurs objectifs en même temps, ce qui laisse un minimum de liberté au joueur, reste à voir si cela suffira à convaincre les réfractaires au dirigisme de Call Of Duty.
Une version Xbox 360 est également prévue, qui reprendra le même contenu que son homologue sur PC. Graphiquement assez convaincante bien qu'un peu trop similaire à la version PC, cette version devrait être disponible en même temps que le lancement de la console le 2 décembre prochain.
VERDICT
Call of Duty 2 est la digne suite du un. Les amateurs du genre peuvent foncer s'y essayer.