Titre: Bionic Commando (04/06/2009 Par Nic007)
1987 - 2009 : Le retour d'un mythe

Apparu sur NES début 1990 en Europe (et quelques années avant en arcade), Bionic Commando reprend la même thématique qu'à l'origine. Nous y incarnons Nathan Spencer, un soldat bionique accusé à tort d'avoir commis plusieurs crimes et cherchant à prouver son innocence. L'originalité de ce jeu vient du grappin bionique du héros (situé dans son bras gauche) permettant de s'accrocher un peu partout dans les décors. Il en ressort un concept unique, et un peu délicat à maîtriser d'emblée, mais passer une heure de jeu, on appréciera la liberté d'action qu'il procure. Outre le passage à la 3D, le principal changement de ce Bionic Commando nouvelle génération vient de son degré de difficulté qui n'a absolument rien à voir avec son illustre prédécesseur. A l'époque, le gameplay était calibré au millimètre, entraînant frustration et multiples "game over" précipités, mais le titre se montrait si dynamique qu'on avançait toujours et encore, sans relache, pour espérer passer à la mission suivante. Développé cette fois par GRIN (Ghost Recon Advanced Warfighter PC, Terminator Salvation, Wanted) et non plus par Capcom Japon, le titre propose un mélange action/plates-formes relativement accessible, et il suffira de suivre le point vert indiqué sur son radar pour atteindre son objectif. Naturellement, tel un Spider-Man, Nathan Spencer pourra attaquer dans les airs, le bestiaire d'ennemis étant suffisamment varié pour convaincre. L'utilisation des points de passage (ou checkpoints) se fait avec parcimonie, mais il vaux mieux éviter une mauvaise chute, les temps de chargements étant relativement importants.

Par soucis de réalisme (?) ou par choix, le héros ne dispose que deux armes en permanence, un pistolet qui ne vous quittera pas de la partie, et une arme secondaire (fusil à pompe, sniper, lance-roquette, etc) qui pourra être modifiée en pénétrant dans des containers disséminés à travers les différents niveaux du jeu. Il faudra ouvrir l'oeil et faire le bon choix, sous peine d'être en difficulté face à un boss, même si on pourra toujours compter sur les grenades pour infliger quelques importants dégâts aux adversaires (si le lancé est précis bien sur). Le bras bionique a aussi son utilité dans les combats puisqu'il permet de soulever des objets et de les balancer sur l'ennemi. A signaler que, tel un Mega Man, Nathan pourra acquérir de nouvelles techniques lors de la progression.

Une réalisation à la hauteur ?

Techniquement parlant, Bionic Commando propose un visuel assez convaincant, et des environnements relativement variés, même si le level design varie beaucoup d'un lieu à l'autre. La distance d'affichage est appréciable, malgré un aliasing persistant dans les décors. Après quelques heurts, la jouabilité ne posera pas de problèmes particuliers, et offrira même un panel d'action séduisant. La durée de vie reste le point noir de Bionic Commando, car en moins de huit heures vous pourrez finir l'aventure. Comptez un une poignée supplémentaire pour la quête de tous les artefacts cachés. Les boss sont assez faciles à battre, et dans la plus tradition japonaise, leur point faible est brillamment mis en avant.

En multijoueurs, nous retrouvons des options exclusivement en ligne, avec deux modes de jeux très classiques (le combat à mort et la capture de drapeau) pouvant accueillir jusqu'à huit joueurs. Enfin, côté son, les musiques font preuve d'une belle variété, et les bruitages demeurent très réalistes. Les doublages américains laissent une très bonne impression.

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VERDICT

Bionic Commando marque son retour dans un épisode dynamique et présentant une sensation de liberté évidente. Beaucoup plus facile que le titre d'origine, le titre demeure malheureusement un peu court également.
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