Titre: Dimension Data prédit que les réseaux du futur seront à 80 % sans fil et à 20 % câblés (05/07/2013 Par zion)
Bruxelles – 5 juillet 2013 – Les grandes révolutions technologiques, telles que la mobilité en entreprise, le cloud computing et l'externalisation ICT sont en train de changer la façon dont les organisations fournissent et consomment des services ICT. Par conséquent, l'architecture du réseau de communications, telle que nous la connaissons actuellement, devra subir un véritable lifting pour tenir compte de ces changements. Et comme il s'agira d'une adaptation indispensable et radicale, elle ne se fera pas du jour au lendemain.

C'est l'une des tendances révélées dans le Network Barometer Report 2013, qui a été publié aujourd'hui par Dimension Data. Publié pour la première fois en 2009, le rapport s'appuie sur des données collectées lors du Technology Lifecycle Management Assessment de Dimension Data qui a été réalisé dans 1 200 organisations de toutes tailles, de tous les secteurs industriels et de toutes les régions du monde au cours des cinq dernières années.

Filip De Maeyer, Business Development Manager Core/Converged Communication de Dimension Data explique : « L'année dernière, nous avons prédit une adaptation rapide de l'architecture de réseau en vue de répondre à la demande accrue en matière de mobilité en entreprise et de BOYD (bring-your-own-device - prenez vos appareils personnels). Dimension Data continue à penser que la mobilité en entreprise va profondément modifier la structure des réseaux. »

Filip De Maeyer : « La plupart des réseaux de campus sont constitués à 80 % environ de ports câblés qui desservent des utilisateurs individuels, et à 20 % de ports LAN sans fil (WLAN) destinés à des utilisateurs multiples. Mais aujourd'hui, les utilisateurs ne veulent pas être enchaînés à leur bureau et font dès lors pression sur les organisations pour qu'elles facilitent la mobilité en entreprise.

En plus de cette pression exercée par les utilisateurs finaux, les réseaux qui sont à 80 % sans fil coûteront beaucoup moins chers en termes de déploiement que les réseaux traditionnels, essentiellement câblés. Et la bonne nouvelle est qu'ils créeront une base solide pour une réduction des coûts d'exploitation car ils seront plus faciles à gérer, offriront un accès unifié et seront moins exigeants en termes d'alimentation électrique et de refroidissement. Nous prévoyons que la combinaison de ces facteurs finira par inverser le ratio 80:20, de sorte que les futurs réseaux seront à 80 % sans fil et à 20 % câblés », explique-t-il.

De Maeyer souligne que d'un point de vue architectural, les réseaux du futur ne seront plus en mesure de fonctionner de manière optimale si la plupart de leurs ports câblés – probablement chaque port – ne peuvent pas supporter l'alimentation par Ethernet et gérer la norme Gigabit Ethernet. « D'après les données que nous avons recueillies, seul un tiers de tous les commutateurs d'accès supporte l'alimentation par Ethernet, alors que moins de la moitié supporte le Gigabit Ethernet. »

« L'inversion du ratio 80:20 à 20:80 aura aussi un impact sur la liaison montante. Vu qu'il y aura moins de commutateurs d'accès pour desservir les utilisateurs finaux, il faudra plus de bande passante entre le commutateur d'accès et le réseau central. Aujourd'hui, la grande majorité des commutateurs d'accès ont des liaisons montantes de 1 gigabit vers le réseau central tandis que 13 % seulement des commutateurs d'accès que nous avons recensés supportent des liaisons montantes de 10 gigabits. C'est un autre facteur qui incitera les clients à accélérer l'actualisation de la couche d'accès de leurs réseaux. Et c'est là où les réseaux actuels semblent être lents à la détente. »

« Nous voyons des organisations qui actualisent leurs réseaux plus tôt que par le passé, mais cette démarche ne semble pas être vraiment uniforme sur l'ensemble de l'architecture de réseau. Ce phénomène combiné au retard constaté dans l'actualisation de la couche d'accès a pour effet que les réseaux actuels ne sont pas encore préparés à devenir les réseaux de demain », conclut Filip De Maeyer

Citons parmi les autres principales constatations du Network Barometer Report 2013 :

· Pour la troisième année consécutive, le pourcentage de périphériques arrivés en fin de commercialisation a atteint des niveaux record depuis 2009, l'année où Dimension Data a publié pour la première fois le Network Barometer Report. Les organisations sont aussi en train ‘d'épuiser de manière sélective’ la plupart de ces périphériques pour qu'ils atteignent des stades du cycle de vie plus risqués, ‘plus avancés’.

· Pour la troisième année consécutive, le PSIRT le plus courant était 109444. Il était présent dans 66 % de tous les périphériques en 2010, a chuté à 47 % en 2011 pour augmenter à nouveau à 62 % en 2012.
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