Né du constat de la sous-représentation des femmes dans le secteur des TIC, le projet ADA vise à modifier cette situation. A travers son site Internet, l'organisme fédéral tend à fournir informations et clés de réflexion. Tels les derniers chiffres de la présence féminine dans les formations informatiques.
«Les statistiques 2004-2005 sont particulièrement alambiquées» remarque-t-on chez ADA. «C'est l'année de l'introduction des réformes de Bologne pour l'enseignement flamand (la communauté française a suivi en 2005-2006) et il faut jongler entre baccalauréats et candidatures, licences et maîtrises... Pourtant, que l'on regarde l'ancien système ou le nouveau, un seul constat : toujours moins de filles.»
En Communauté française, «les chiffres du Conseil des Recteurs Francophones indiquent que pour l'année 2004-2005, les inscriptions dans les filières informatiques universitaires restent largement masculines. En sciences informatiques, seulement 6 % des inscrits sont des filles, alors que sur les 14 % de filles qui choisissent d'aborder des études d'ingénieur civil, seulement 4 % optent pour l'informatique.»
Baptisée du nom de la première femme programmeuse en informatique, Ada Lovelace, ADA vise à réfléchir sur le «pourquoi» de la fracture numérique hommes/femmes et sur les «bonnes pratiques» pour y remédier.
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