Dans le ventre de la forêt, pas très loin de La Folie
Dans les sapins et les muguets, on a réinventé la vie
On a des rires sans rivages et des amours pour toujours
On a détruit toutes les cages et jeté les armes dans la cour
On est les enfants perdus d’la corne du bois des pendus (bis)
On a des ivresses toutes douces comme les seins de nos sirènes
On navigue sur la grande ourse en compagnie des baleines
On a le biniou en fleur et les chants des zazous
La nuit quand le soleil pleure, nous on hurle avec les loups
(Refrain)
On habite des maisons basses, y a pas de portes, y a pas de clefs
On dit salut à celui qui passe, on boit un verre à sa santé
On a des fleurs étonnantes, elles ne font que pousser
Il faut dire que ça nous arrange, elles sont toutes bonnes à fumer
(Refrain)
On a des bordées sauvages, parfois on en devient fou
Mais celui qui est trop sage, ne sait jamais vraiment tout
On a des caresses chaudes, à faire fuir les culs-bénits
Il y a des soupirs qui rôdent à faire jouir les pissenlits
(Refrain)
On a les yeux de nos pères, on a nos doutes, nos colères
Regarde les étoiles et l’univers, y a pas de doute on est tous frères
Viens z’y donc y faire un tour, on habite juste à côté
Amène un verre, un peu d’amour, ensemble on pourra rêver
(Refrain)