Titre: Darksiders : Warmastered Edition (13/12/2016 Par Nic007)
Rappel des faits.

War, le premier cavalier de l'Apocalypse, a été abusé par les forces du mal, ce qui a provoqué prématurément la fin du monde. Désormais accusé d'avoir enfreint la loi sacrée en déclenchant les hostilités entre les Cieux et les Enfers, War retourne sur Terre afin de découvrir qui l'a trompé et punir les véritables responsables. Mais n'oublions pas que War sera poursuivi par l'Enfer et le Paradis, ce qui ne sera pas sans poser de problème. Développé par Vigil Games, la série Darksiders doit son univers à Joe Madureira, un célèbre auteur de comics. Rien d'étonnant donc que l'histoire prenne place dans un monde post-apocalyptique particulièrement violent. Jeu d'action/aventure, Darksiders se positionne comme un mélange de Zelda (dont il reprend le schéma général d'action), et de God of War (dont il partage un univers torturé). L'action ne manque pas et le titre demandera de réfléchir également, si l'on ne veut pas finir dans un piège laisser par l'ennemi, ou contre un puissant boss, dont l'anéantissement demande souvent de la méthode.

Pour cela, vous pourrez utiliser toutes sortes d'armes (épée, faux, pistolet, etc), chevaucher Ruine (un cheval démoniaque), mais vous devrez surtout collaborer avec un affreux méchant, et parcourir le monde à la recherche des lieutenants du Destructeur. Si War ne possède pas de boomerang contrairement à Link, son shuriken lui sera bien utile pour activer certains mécanismes à distance. Les énigmes font globalement preuves de logique, même si certaines peuvent apparaître un peu obscures, notamment lorsqu'il faut utiliser les portails dimensionnels (façon Portal). A noter que ce portage PS4 a été réalisé par Kaiko, déjà responsable de la remastérisation de Legend of Kay.

Une réalisation convaincante ?

Sur le plan technique, Darksiders Warmastered Edition profite d'une réalisation particulièrement plaisante, et de graphismes plutôt détaillés. Le moteur 3D a été retravaillé pour être plus en phase avec les standards actuels, le jeu tourne à présent en 1080p, et la gestion de l'éclairage s'avère beaucoup plus crédible qu'autrefois. En revanche, la qualité de certaines textures trahit l'âge réel du jeu, qui aura bientôt sept ans. Si le design général dégage beaucoup de personnalité, il ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais en tout cas, il impose sa présence. Les déplacements restent globalement fort limpides, bien plus que sur PS3 et Xbox 360 car le jeu tourne à présent en 60fps, même si on n'échappe pas à quelques toussotements de la console lorsque les personnages sont trop nombreux. A signaler que les chargements sont particulièrement présents dans l'aventure, ce qui hache quelque peu la progression. La jouabilité a été très soignée. On maîtrisera rapidement toutes les actions de War, surtout que les combats s'avèrent particulièrement nerveux, et que les coups ne manquent pas. On regrettera cependant que les sauts manquent parfois de souplesse. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.

Le doublage français est de très bonne qualité, et renforce l'ambiance obscure de Darksiders. Les musiques symphoniques signent un sans faute, et l'atmosphère fait preuve d'une grande variété, malgré cet univers pour le moins détruit. Globalement, le titre demeure assez complet en offrant environ trente heures de durée de vie. Pas forcément très difficile (de nombreux points de passages ayant été intégrés), Darksiders requiert toutefois de la patience lors de certaines séquences. Le déroulement du jeu (comme dit plus haut) ressemble beaucoup à Zelda, avec ses séquences explorations, ses trésors cachés, son mode de déplacement, sa propre monnaie, ses marchands, ou encore son aura.

VERDICT

Disponible pour 19,99€, Darksiders : Warmastered Edition accueille une mise à jour technique appréciable sur consoles. L'occasion de redécouvrir un jeu d'action/aventure de grande qualité, surtout si vous n'aviez pas connu l'édition originale en janvier 2010. Malgré les années, l'aventure demeure toujours aussi accrocheuse.
Retour