Publié le 30/06/2011 Dans PlayStation 3
Retour au front.
Sorti en Octobre 2005 sur PC, le jeu de tir F.E.A.R. avait fait grand bruit à l'époque, s'appuyant sur un scénario complexe et une réalisation de haut vol. Une unité paramilitaire inconnue a investit en force un complexe aérospatial de plusieurs millions de dollars sans aucune revendication. Le gouvernement y a envoyé ses troupes spéciales sur le terrain, mais perd rapidement le contact. La vidéo live offre un spectacle déroutant : une vague de destructions inexplicables déchire les soldats avant même qu’ils aient le temps de réagir. Soumis à une forte pression gouvernementale, le Commandant en Chef décide de jouer sa dernière carte dans F.E.A.R. 2. Après avoir survécu à l'horreur (zombies, unités paramilitaires génétiquement modifiés, et même fantôme en colère), vous voici au coeur de la cité d'Auburn, où se déroulent des évènements entraînant le chaos et la désolation. Alma, la fillette aux pouvoirs psychiques, y aurait déchaîné sa vengeance.
Dans F.E.A.R. 3, place cette fois à Point Man, un super-soldat génétiquement modifié, et à son frère Paxton Fettel, une entité paranormale aux incroyables pouvoirs télékinésiques revenue d'entre les morts. Malgré un passé commun difficile, les deux frères doivent coopérer et établir une alliance, instable mais essentielle, afin de retrouver leur mère Alma. Celle-ci est en effet sur le point de donner naissance à une créature qui pourrait bien anéantir le monde. F.E.A.R 3 a été développé par Day 1 Studios, responsable du portage du premier épisode sur console. Pour respecter l'univers du titre de Monolith, l'équipe a décidé de faire appel au réalisateur John Carpenter (The Thing) et au scénariste Steve Niles (30 jours de nuit). Dans les faits, à part quelques clins d'oeil ici ou là , on ne ressent pas vraiment leur influence et on regrettera d'ailleurs qu'Alma soit mise en retrait dans l'aventure.
Une réalisation à la hauteur ?
Le moteur de F.E.A.R. 3 commence à quelque peu à vieillir, mais Day One Studios nous livre un graphisme qui demeure assez convaincant dans l'ensemble, bien que les environnements traversés ne soient pas tous du plus bel effet. Néanmoins, un effort a été fait sur la variété des décors, et les effets spéciaux rehaussent quelque peu la sauce. Une fois n'est pas coutume, les développeurs usent et abusent de l'effet de bullet time.
La jouabilité n'a pas vraiment évolué, mais une foule de défis y a été greffé afin de faire du scoring, ce qui est un peu étrange dans un épisode de F.E.A.R. Musicalement parlant, le jeu est d'excellente facture et les doublages français très réussis. Quant à la durée de vie, elle se veut dans la moyenne du genre (une dizaine d'heures) avec un nombre de missions relativement satisfaisant et une difficulté savamment dosée. Notons aussi la présence d'un mode multijoueur assez efficace, avec un mode coopération divergente, permettant d'utiliser des compétences différentes selon le personnage incarné, mais aussi quatre modes de jeux en ligne (F**king Run!, Contractions, Soul Survivor et Soul King). Et comme c'est souvent le cas maintenant, un coupon à usage unique est présent dans le boitier de F.E.A.R 3 pour pouvoir y accéder.
VERDICT
F.E.A.R. 3 apporte quelques nouveautés à la série, mais cette évolution ne sera pas du goût de tous les joueurs. Le titre est en effet moins immersif que par le passé, plus brutal, et l'aspect horreur est également moins présent. Un FPS malgré tout très sympathique.
Sorti en Octobre 2005 sur PC, le jeu de tir F.E.A.R. avait fait grand bruit à l'époque, s'appuyant sur un scénario complexe et une réalisation de haut vol. Une unité paramilitaire inconnue a investit en force un complexe aérospatial de plusieurs millions de dollars sans aucune revendication. Le gouvernement y a envoyé ses troupes spéciales sur le terrain, mais perd rapidement le contact. La vidéo live offre un spectacle déroutant : une vague de destructions inexplicables déchire les soldats avant même qu’ils aient le temps de réagir. Soumis à une forte pression gouvernementale, le Commandant en Chef décide de jouer sa dernière carte dans F.E.A.R. 2. Après avoir survécu à l'horreur (zombies, unités paramilitaires génétiquement modifiés, et même fantôme en colère), vous voici au coeur de la cité d'Auburn, où se déroulent des évènements entraînant le chaos et la désolation. Alma, la fillette aux pouvoirs psychiques, y aurait déchaîné sa vengeance.
Dans F.E.A.R. 3, place cette fois à Point Man, un super-soldat génétiquement modifié, et à son frère Paxton Fettel, une entité paranormale aux incroyables pouvoirs télékinésiques revenue d'entre les morts. Malgré un passé commun difficile, les deux frères doivent coopérer et établir une alliance, instable mais essentielle, afin de retrouver leur mère Alma. Celle-ci est en effet sur le point de donner naissance à une créature qui pourrait bien anéantir le monde. F.E.A.R 3 a été développé par Day 1 Studios, responsable du portage du premier épisode sur console. Pour respecter l'univers du titre de Monolith, l'équipe a décidé de faire appel au réalisateur John Carpenter (The Thing) et au scénariste Steve Niles (30 jours de nuit). Dans les faits, à part quelques clins d'oeil ici ou là , on ne ressent pas vraiment leur influence et on regrettera d'ailleurs qu'Alma soit mise en retrait dans l'aventure.
Une réalisation à la hauteur ?
Le moteur de F.E.A.R. 3 commence à quelque peu à vieillir, mais Day One Studios nous livre un graphisme qui demeure assez convaincant dans l'ensemble, bien que les environnements traversés ne soient pas tous du plus bel effet. Néanmoins, un effort a été fait sur la variété des décors, et les effets spéciaux rehaussent quelque peu la sauce. Une fois n'est pas coutume, les développeurs usent et abusent de l'effet de bullet time.
La jouabilité n'a pas vraiment évolué, mais une foule de défis y a été greffé afin de faire du scoring, ce qui est un peu étrange dans un épisode de F.E.A.R. Musicalement parlant, le jeu est d'excellente facture et les doublages français très réussis. Quant à la durée de vie, elle se veut dans la moyenne du genre (une dizaine d'heures) avec un nombre de missions relativement satisfaisant et une difficulté savamment dosée. Notons aussi la présence d'un mode multijoueur assez efficace, avec un mode coopération divergente, permettant d'utiliser des compétences différentes selon le personnage incarné, mais aussi quatre modes de jeux en ligne (F**king Run!, Contractions, Soul Survivor et Soul King). Et comme c'est souvent le cas maintenant, un coupon à usage unique est présent dans le boitier de F.E.A.R 3 pour pouvoir y accéder.
VERDICT
F.E.A.R. 3 apporte quelques nouveautés à la série, mais cette évolution ne sera pas du goût de tous les joueurs. Le titre est en effet moins immersif que par le passé, plus brutal, et l'aspect horreur est également moins présent. Un FPS malgré tout très sympathique.